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Certains gestionnaires peuvent penser qu’il est difficile de reconnaître le travail des employés étant donné les frais que cela entraîne. Auparavant, lorsqu’on parlait de programmes de reconnaissance, on faisait allusion aux programmes officiels que les organisations adoptaient pour récompenser certains de leurs employés. Au cours des dernières années, ces programmes de reconnaissance ont évolué, allant de la tape dans le dos aux grandes soirées au cours desquelles les meilleurs montent sur la scène.

En conséquence, s’il est vrai que certaines entreprises investissent des sommes parfois importantes pour organiser des événements de reconnaissance, il existe aussi certaines formes de reconnaissance qui ne coûtent pratiquement rien (si ce n’est un peu de temps et de la considération), mais qui rapportent tout autant, sinon plus. Peu importe l’emploi occupé, tout le monde conçoit l’importance de la reconnaissance au travail. À ce sujet, le président-directeur général de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés soulignait que cette problématique est une préoccupation grandissante au Québec. Du côté de la France, «des enquêtes soulignent que le manque de reconnaissance est le premier facteur de dévalorisation du travail ou de démotivation chez les employés et que la reconnaissance de leur travail est leur attente prioritaire à l’égard de leur supérieur hiérarchique» (Laval, 2010).

Et vous, si nous interrogions vos employés, quel pourcentage d’entre eux affirmerait se sentir reconnu au travail? À la lumière de ce qui vient d’être dit, il nous semble pertinent de faire un tour d’horizon des différentes formes de reconnaissance utilisées par les entreprises.